Dossier
- Synchronicité |
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Il s'agit généralement de dossiers d'origine Sixième Sens. Spiritisme - Voyance - Crop circles - Magnétisme - Synchronicités |
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Sondage 1 |
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1996 Histoire Vécue |
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Vacances
à la montagne |
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une
panne étrange |
N'ayant plus de freins et de suspensions, il rejoint lentement la prochaine sortie distante de quelques kilomètres. Au péage, François contacte son assistance et un dépanneur vient remorquer la voiture pour le garage CITROËN le plus proche. Sur place, le chef d'atelier se révèle perplexe et considère cela comme une drôle de panne. Le véhicule doit être immobilisé trois jours minimum puisque la pompe doit être changée et qu'il n'en dispose pas en stock. François se voit dans l'obligation de contacter à nouveau son assistance. Son interlocutrice propose qu'on lui mette à disposition un véhicule pour continuer sa route, ce qu'il accepte. Puis au moment de conclure la conversation téléphonique, cette dame lui stipule : à moins que vous ne préfériez que l'on vous accompagne à votre destination. François réfléchit une seconde et sans hésitation, comme mu par une force, il accepte cette dernière proposition. Quelqu'un va donc venir le chercher au garage rapidement. Sans autres précisions. Après 45 minutes d'attente, il s'impatiente et commence à regretter ce choix. Mais une voiture s'arrête. Un homme d'une cinquantaine d'années en descend et lui demande s'il est la personne ayant sollicité l'assistance. Ils récupèrent ensuite les bagages puis quittent les lieux. Ils s'échangent des banalités d'usage et prennent la direction de la vallée d'Aure où la famille l'attend. Au bout d'un moment, le chauffeur lui demande : vous êtes pompier ? Il avait aperçu l'autocollant "sauver ou périr" sur le pare-brise de la CITROËN et François lui répond dans l'affirmative sans toutefois s'étendre sur le sujet. Le chauffeur lui raconte alors qu'il a contribué à monter le centre de secours de X et qu'il y est pompier depuis plus de 25 ans. Il est également propriétaire de la compagnie d'ambulances privées locale et qu'ainsi, il travaille pour la mutuelle d'assurance. S'en suit un long monologue ou il explique son goût pour les secours. Il en vient ensuite à parler d'enfants, du soucis occasionné lorsqu'ils grandissent, surtout à l'adolescence. Il explique le risque des jeux de rôle et précise qu'il est intervenu auprès des médias à ce propos et qu'il a déposé une plainte pour une histoire de jeu de rôle ayant mal tourné mais la plainte n'aurait pas abouti. François se révèle un peu surpris de cette conversation qui malgré tout est loin de ses soucis actuels et le chauffeur doit apparemment s'en rendre compte. Il lui demande alors où il demeure et réplique à François qu'il n'aime pas cette ville qu'il connaît. |
Son
fils |
Il raconte ainsi
à François que son fils a du se rendre dans cette ville
pour suivre une classe de terminale spéciale qui n'existait que
dans le lycée de cette ville. L'année s'est mal passée
et avec le temps, il a vu son fils aller de plus en plus mal sans comprendre
vraiment ce qui se passait. Un jour, son fils s'est suicidé dans ce lycée par pendaison dans un rite satanique consécutif selon lui à un jeu de rôle . Le conducteur est bouleversé en racontant cette histoire pénible qui date de deux ans. Divorcé, il déclare qu'il n'a pu avoir de précisions complètes sur les circonstances de la pendaison de son fils. Il s'est donc rendu à plusieurs reprises dans cette ville pour prendre contact avec les pompiers et tenter de rencontrer le médecin du SAMU qui l'avait réanimé avant qu'il soit conduit au CHU. Il aurait tant aimé rencontrer ce médecin pour savoir... François revoit encore le visage de cet homme, lorsque avec une certaine émotion il lui dit posément : le médecin qui a réanimé votre fils, c'est moi. Incrédulité fugace suivi d'un étonnement majeur. Oui, le passager est bien la personne que vous avez cherché. Oui je vais pouvoir vous expliquer en détails ce que j'ai fait pour votre fils. La réanimation difficile, le coeur qui repart mais le cerveau qui a souffert et donc le transfert au CHU, et la mère à qui j'expliquerai tout cela. Puis c'est à son tour de raconter la suite, la mort de son fils plusieurs mois après, un soir de 31 décembre... Arrivés à destination, ils sont restés deux heures durant à parler, encore incrédules l'un et l'autre de cette rencontre plus qu'improbable. Lui, très cartésien mais ébranlé. François, déjà secoué mais cette fois là, un peu plus... Comment expliquer tout ce qui a mis François sur une route qui n'était pas la bonne (mais la sienne), une panne improbable, un choix inhabituel, ce qui les a mis en présence, et surtout l'attente de cet homme enfin remplie. |
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