SIXIEME SENS vous présente:

Un livre à mettre entre toutes les mains!

 

Edition Dervy, 2003

4 ème de couverture :

La plupart d'entre nous percevons naturellement le réel qui nous entoure comme un univers stable et bien défini, doté d'un espace et d'un temps déterminés. Plus notre science avance et plus elle nous conforte dans cette dimension d'univers rassurant. Et pourtant...

Pourtant il persiste dans tout cet explicable, dans cette rationalité bien fondée et établie, ce que l'on pourrait définir comme des "lumières obscures". De quelle nature sont-elles ?

De plus en plus d'individus dans le monde rapportent avoir été les témoins de "lumières osbcures", ces irruptions de phénomènes inexpliqués qui tout en éclairant d'une autre dimension notre réel, lui confèrent de nouvelles parts d'ombre. Parmi eux, et souvent malgré eux, se trouvent des scientifiques. Notre réalité semble alors subitement et épisodiquement prise d'agitations et entraîne les témoins de ces phénomènes au sein de jeux de lumières étranges tels que les NDE (et autres états élargis de conscience), les OVNI, les expériences de hantise, la clairvoyance, etc. Illusion ? Réalité ? Besoin de merveilleux ? Révélation ? Quel terme choisir en définitive ?

Cet ouvrage est le fruit d'un travail opiniâtre, d'une enquête menée en France auprès de témoins sur plus d'une vingtaine d'années. L'auteur a choisi de nous entraîner avec lui dans cet univers de témoignages à la manière d'un roman, en nous faisant partager tout à la fois déboires et anecdotes, rebondissements et découvertes souvent bien déconcertantes, en compagnie d'anonymes mais également de personnalités notoires. Les lumières qui accompagnent ces récits poru leur plus grande majorité exclusifs, bien qu'encore obscures à notre compréhension, pourraient ébranler prochainement bon nombre de certitudes à propos de notre connaisssance.

L'auteur :

Eric Raulet est diplômé d'une maîtrise de droit et sciences politiques. Il est le co-fondateur et président de deux associations, ONDES (Observatoire National de Discernement des Enigmes Scientifiques) et le CENCES (Centre d'Etude National et de Communication sur des Enigmes Scientifiques)

Extrait :

"Savoir qu'on ne peut savoir ce qui est en dehors de la connaissance, quelle conquête de l'esprit !" Jules Renard[1]

"Les rencontres que vous allez découvrir sont authentiques. Aucun détail n'a été inventé. Les acteurs de cette étonnante aventure existent ou ont existé, certains étant décédés depuis l'écriture de cet ouvrage. Je leur dois à tous, anonymes et personnes notoires, opposants et soutiens, une exploration hors du commun. Mon travail s'est efforcé d'en rester aux faits, sans jamais chercher à en tirer une quelconque interprétation. Seules des interrogations ont jalonné mes avancées que je reproduis aux lecteurs en tant qu'objets de réflexion. Aucune vérité ne s'est imposée au bout de cette enquête, si ce n'est, globalement, l'absurde comportement de l'homme confronté à l'inexpliqué, que ce soit parmi les adeptes de l'étrange que parmi ses opposants. J'exprime le vou, à travers ce livre, que de nouvelles attitudes plus raisonnées se mettent rapidement en place et organisent de véritables recherches à propos de ce que l'on pourrait nommer les "lumières obscures".

Cet ouvrage s'adresse à tous, y compris ceux qui présument l'impossibilité des faits relatés, et ceux qui considèrent posséder un savoir supérieur aux données présentes. Inutile de préciser que ces personnes là font aussi partie de mes interrogations. Pour ma part, j'ai débuté mes investigations sans aucune idée préconçue. La problématique initiale de mon travail était la suivante : "Oui ou non, conformément à ce que prétendent de plus en plus d'ouvrages essentiellement étrangers, existent-ils également des personnes censées dans notre pays capables de rapporter clairement l'expérience ou l'observation d'un événement inexpliqué ? De quelle nature sont ces expériences et sont-elles systématiquement invérifiables ? En quoi ces récits peuvent-ils être rapprochés les uns des autres ? Quelles véritables interrogations soulèvent-ils dans leur ensemble ?"

Affirmer, comme le laisse entendre le titre de ce livre, qu'il existe des "lumières obscures" provoquera certainement bien des réactions. On me soupçonnera, le plus souvent, d'être un auteur tendance "nouvel âge", un féru de "paranormal" s'adressant à un public en mal de merveilleux. Le fait de faire référence à des sujets aussi controversés que les OVNI, les fantômes, l'extraordinaire religieux, la voyance me condamne sans appel à être un agitateur obscurantiste, m'assimilant à tous ces charlatans qui exploitent à qui mieux mieux la crédulité humaine. Je ne peux qu'inviter ces critiques à examiner ce qui m'a été confié et ne produire leur jugement qu'au bout de leur lecture. Je les invite à découvrir les Actes d'un Symposium exemplaire que j'ai eu l'honneur de diriger en 2000[2]. Mes investigations furent uniquement guidées par la logique. On verra qu'elle ne trouvèrent pas toujours leur équivalent parmi certains de mes interlocuteurs les plus cartésiens, loin s'en faut.

Pour un grand nombre de personnes dans le monde, si l'on en croit une quantité non négligeable d'études[3], le réel aurait livré d'étranges lumières. A un moment de leur vie, brutalement, les repères qui composaient leur culture, leurs croyances, leur échelle de valeurs parfois, auraient éclaté sous la pression d'une expérience singulière, inexplicable selon les critères scientifiques actuels. Une lumière dans un sens objectif et/ou d'ordre métaphysique, d'une nature inconnue, aurait fait irruption dans leur existence et les aurait marqués pour toujours. Cette "lumière" prendrait des formes invraisemblables tout en acquérant un caractère totalement réel pour les témoins. Apparition d'un "vaisseau spatial", d'une entité désincarnée, d'une figure religieuse, émission de voix et d'informations aux origines inconnues, irruption de coïncidences significatives, d'événements éloignés dans l'espace ou le temps, projection dans une autre réalité. Quoi que leur dicte la logique, plus jamais les sujets n'appréhenderaient ce réel comme auparavant. Pour les uns, ce serait l'enfermement dans le silence, la crainte d'être raillés, la marginalisation forcée faute de compréhension, pour les autres, la transformation dispersée de leur personnalité, la volonté de témoigner tous azimuts, l'aspiration parfois dans des courants occultes. A vrai dire, si ces faits sont en partie fondés, il n'y a effectivement guère d'autres alternatives, particulièrement en France. Notre société ne dispose de toute évidence d'aucune structure d'accueil préparée à ce genre d'expériences[4], pas même dans les églises ou au sein des sciences humaines (pourtant présumées qualifiées face à ce genre de problématique) qui réduisent systématiquement et prématurément ce genre de confidences à des troubles de l'esprit.

Une lecture assidue des études rigoureuses menées sur toute la planète aurait dû pourtant, si ce n'est renverser, tout au moins relativiser ces préjugés unanimes. Quelle que soit la culture des témoins, ou leur éducation, leurs récits présenteraient des similitudes troublantes, jusque dans les populations analphabètes. Pareillement, des individus d'un rang social élevé parmi lesquels des scientifiques confieraient de plus en plus avoir été sujets à ces irruptions lumineuses. Ils auraient parfois la possibilité de s'appuyer sur des traces laissées par certains phénomènes et que la technologie galopante ne cesserait de constater dans des études de laboratoires. Faut-il mettre en doute de telles lectures ? Après tout, rien ne démontre le sérieux de leur source ni même leur véritable authenticité. Aucune reconnaissance scientifique publique n'a été apportée à ce genre d'expériences. Faut-il, au contraire, s'arrêter à l'opinion de quelques chercheurs se plaignant d'une conspiration du silence ? Ces confidences à répétition à l'échelle mondiale ne méritent-elles pas effectivement mieux, que notre suffisance ? Faut-il rejeter un objet d'étude hors de la science sous prétexte qu'il est de nature apparemment invraisemblable ? A contrario, l'étudier, n'est-ce pas encourager les divagations ésotérico-religieuses qui lui sont portées ?

Sommes-nous seulement quelques poignées à nous poser ce genre de questions ? J'en doute fort si j'en crois les péripéties de mes enquêtes. En revanche, il est certain que nous sommes très peu nombreux à afficher publiquement notre volonté d'en savoir plus. Je soustrais de cette somme le nombre important d' "initiés" qui prétendent savoir et qui passent davantage de leur temps à défendre leurs croyances que d'établir de véritables recherches. J'aurais aimé, en revanche, comptabiliser le nombre de scientifiques et ecclésiastiques intéressés par mon travail, mais qui préfèrent lui réserver une curiosité toute confidentielle, à l'abri d'une hiérarchie sans indulgence. C'est qu'il y va de la Raison, berceau de la science et objet, on l'ignore trop souvent, d'un véritable culte parmi ses nombreux adeptes intransigeants en France (...)"

[1] Cité dans l'ouvrage collectif "Dictionnaire de l'ignorance" dirigé par Michel Cazenave (Albin Michel, 1998)

[2] "Paranormal - entre mythes et réalités" sous la direction de Eric Raulet et Juste-Emmanuel Duits (Dervy, 2002)

[3] Citons ici à titre d'exemple la récente enquête publiée par le journal médical anglais "The Lancet" à propos des NDE (voir Le Monde du 19/12/01)

[4] A noter l'expérience du GEPAN (Groupe d'Etude des Phénomènes Aériens non identifiés) mis en place dans les années 1970 par l'Etat français afin de d'analyser les témoignages d'OVNI.

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